Des yeux perdus à tout jamais, des mains aussi, des visages en charpie, des blessures graves, des séquelles à venir, des peurs, des humiliations, une violence digne d’un État policier, qui nourrit des colères qui ne feront que grandir. On les appelle les Riches, ils sont si pauvres, cramponnés qu’ils sont à leur orgueil, leur suffisance et leurs mensonges. Honte de briser nos sœurs et nos frères, honte de s’habituer à cette violence d’État, de justifier, de mentir effrontément, quel dommage. Honte de s’indigner davantage pour une vitrine brisée que pour un visage mutilé. Honte de préférer dépenser l’argent publique pour acheter des armes plutôt que des livres, de payer des militaires plutôt que des infirmières… Les armes sont faites pour tuer, et finissent toujours par être utilisées contre les peuples. C’est connu. Et les gens d’armes, Bac et consort exécutent en bons serviteurs, au nom de l’ordre et de la république. Au secours ! On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas. Ça se passe en France aujourd’hui. On dirait que c’est hier.

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