Faut qu’j’écrive faut qu’j’écrive queque chose
faut qu’je souhaite faut qu’je souhaite des trucs
faut qu’je rêve faut qu’je rêve encore
faut que j’le dise faut que j’le dise aussi
faut qu’je sois optimiste, d’accord
faut qu’je sois optimale, ah non
faut rester dans la barque et tenir la barre, ouais pas rater la marche tomber dans la merde, non
faut y aller quoi ! avec le neuf le veuf le bœuf et l’œuf, on dirait du Lafontaine ! bon ? Y a rien d’autre qui vient, peut-être rien d’autre qu’existe. Avec quatre mots on peut espérer grattouiller un bas de page.
Inventer la petite carte de veuf, y a moyen sûrement.
Allez restent un jour, une heure, une minute pour trouver.
Mais quand même, c’est limité et obligé de rester au masculin, zut. On fera du neuf ça mange pas de pain, avec le veuf euh, un veuf ça, ça peut rendre service, mais pas sûr, ça peut être collant, encombrant, pas très réconfortant, on ne dit jamais un veuf joyeux d’ailleurs, et du bœuf ? De lui, on ne dit pas grand-chose à part côte, ou joue, ou langue ou juste aussi gros que… ah qui vole un bœuf vole un œuf ! ben voilà… heureusement que l’œuf est là, ça c’est bien c’est pas neuf mais ça sonne bien, oui, ça fait penser à ceux qui sont cramponnés en ce moment, arc-boutés sur leur montagne d’or et qui veulent rien lâcher, tiens. Sont vraiment idiots de rester accrochés alors que la Terre souffre de nous porter. S’ils pouvaient comprendre comme c’est bon de partager ! Souhaitons qu’ils lâchent prise, enfin ! Et l’Œuf ? on devrait dire une œuf-e, ça n’a rien de masculin quand même, cette forme et puis la vie dedans. En 2019, faire du neuf avec une œufe ! Oui faire confiance au féminin, enfin.

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