Eh ben on croyait bien qu’on n’arriverait pas à trouver le temps de vous écrire tant l’espace de cette rentrée, comme on dit, était saturé et quelque peu vicié. Hmm y’a des effluves nauséabondes qui traînent… même si nos oreilles n’écoutent plus les sirènes du monde en guerre… on sent bien que la guerre est là tout autour. Les « va-t-en-guerre » se portent à merveille. Et ça éclabousse le petit être que nous sommes. Paf pif pougf… Y’a pas que de la rumba dans l’air… Dommage… Bon voilà que ça se calme. Le vent du nord a du bon, il apaise les ardeurs et chasse les mauvaises odeurs. Il mord, le coquin, donne l’alerte. Restez vivants il dit ! Bougez-vous, tiens. S’en faire un ami plutôt, l’accueillir après tout. Accueillir, ouvrir, laisser aller la vie bon sang… Tout à l’heure sur le chemin les noix tombaient dru. Il en pleuvait … y avait plus qu’à ramasser. Ça, c’est la joie de l’automne, le glanage. Les noix, c’est un peu comme les œufs de Pâques, les dénicher, les sentir sous les pieds… toujours le plaisir d’en remplir ses poches, son tablier, son foulard… et de rentrer avec ce trésor. La vie quoi… comme disait l’ami, Denis. Tiens, une pensée pour lui, parti un jour d’automne. Lalala… La vie quoi…

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